Le purgatoire
Purgatoire vient du mot purification. Certains parlent du purgatoire comme d’un lieu. Au fil des siècles, certains ont même voulu en dessiner un plan avec des étages pour arriver jusqu’au Royaume des Cieux, mais le purgatoire devrait plutôt être vu comme un état.
Toute personne qui meurt dans la Grâce de Dieu et qui est assurée de son Salut Éternel, mais qui n’a pas tout réglé à encore besoin d’un temps de purification avant de pouvoir voir Dieu en face à face. Une sorte de souffrance purificatrice !
Comment sortir du purgatoire ?
Tout ce que chacun fait ou endure, pour ou par le Christ sert le bien de tous et inversement chaque péché blesse la communauté.
Durant le Credo et la prière eucharistique, on nous parle de la communion des saints. Tout baptisé qui met son espérance dans le Christ, qu’il soit mort ou vivant, fait partie de cette communion parce que nous ne sommes qu’un seul corps en Christ – que nous soyons connus ou non (ex : St-Jean-Paul II ou un de nos proches).
Il est fréquent que nous demandions aux saints ayant nos prénoms ou aux saints spécifiques (ex : Ste-Rita : que l’on prie pour les causes perdues) d’intercepter pour nous auprès de Dieu et de même pour les membres de nos familles que l’on pense et espèrent déjà près du père de nous protéger.
De même manière, les morts ne pouvant pas intervenir sur leur état, nous devons prier pour qu’ils puissent reposer dans la Majesté Divine. Nous qui sommes encore en « pèlerinage sur terre » devons intercéder pour eux. Nous devons alors prier pour eux, faire pénitence et aller au sacrifice eucharistique (=la messe) en leur nom.
Attention, le purgatoire est différent du châtiment des damnés.
Pour éviter tout débordement des croyances des fidèles, 2 conciles (=rassemblement des évêques du monde entier) ont voulu mettre cela par écrit, celui de Florence (Convoqué par Martin V, la partie à Florence aura lieu en 1439) et celui de Trente (Convoqué en 1542 par Paul III, il aura lieu de 1545 à 1563, en réponse aussi aux demandes de Martin Luther) en s’appuyant sur les textes de Mt12, 32 et 2M12, 46 entre autres.
Sources : Youcat, Compendium et Catéchisme de l’Église Catholique