Mort d’André Gouzes

Le Père André Gouzes, frère dominicain, est décédé ce 23 août (2024) à l’âge de 81 ans.

Né juste après la seconde guerre (en 1943) dans le sud-ouest de la France, il aura écrit plus de 1700 chants d’Église. Il a commencé dans les années 60/70.

Il est ordonné prêtre en 1974.

En savoir plus

Je tiens à différencier l’œuvre de l’artiste. Son œuvre est magnifique. Néanmoins, s’il est coupable de ce dont on l’accuse, j’aurais souhaité qu’il soit reconnu coupable. Pour plusieurs raisons :

• Je ne supporte pas qu’une personne abuse d’un enfant (ou de quelque autre personne que ce soit)
• On doit nettoyer l’Église de ceux qui abusent de leur « pouvoir ».
• Et surtout, car la victime doit pouvoir faire son deuil facilement en ayant la reconnaissance de ce qu’il a subi.

Ensuite, il est compliqué de se priver des œuvres de cet auteur car pour la majorité des gens ce sont des classiques qui les font prier depuis 1000 ans (ou je sais, j’exagère) et sans que personne ne sache de qui c’est ! Évidemment, pour les victimes (je ne parle pas que de la victime présumée du Père Gouzes), cela peut être difficile et compliqué à dépasser et c’est NORMAL ! L’inverse serait même presque étrange (bien que le cerveau réagisse différemment d’une personne à l’autre et que cela puisse aussi arriver). J’espère juste que la victime est très bien accompagnée et entourée même 24 ans après les faits présumés.

Média

• Wikipédia
• Chantons en église – Liste de chants

Prévention

Je tiens à rappeler, et je sais que je ne vais pas me faire des amis, que ce n’est pas parce que la personne est dans une église qu’elle est sainte en tous points de vue ! Je parle de toute personne engagée dans une paroisse, communauté, diocèse… Certes, comme tout le monde, elle marche vers la sainteté (enfin si c’est vraiment ce qu’elle souhaite). Mais elle reste un être humain avec ses qualités, ses défauts, ses maladresses, ses maladies, ses déviances… même un représentant de Dieu ou un accompagnant spirituel. Il faut donc toujours prendre soin de nos plus jeunes, nos plus âgés, nos plus sensibles, nos plus fragiles, mais également de celui qu’on pense pouvoir se défendre qui n’y a pas réussi !

Soyons attentif à notre prochain !