Pourquoi j’ai choisi d’écrire avec une IA (et pourquoi Google n’y voit aucun problème)

… ou comment collaborer intelligemment avec une IA sans flinguer son SEO

Écrire avec une IA, un risque pour le référencement ? … Spoiler : pas vraiment.

Depuis quelque temps, on entend tout et son contraire à propos de l’IA dans la création de contenu. Certains crient au génie, d’autres à la triche. Et au milieu de tout ça, une question revient souvent : est-ce que Google pénalise les textes écrits avec une IA ?

Entre rumeurs et fantasmes, beaucoup s’imaginent qu’écrire avec une intelligence artificielle revient à se tirer une balle dans le pied niveau SEO. Sanctions, perte de crédibilité, contenu jugé artificiel… la peur est là.

Moi, j’ai fait un autre choix : collaborer avec une IA, pas pour déléguer, mais pour créer mieux. Mieux structuré, plus clair, plus régulier — mais surtout, toujours aligné avec mes idées, mon style et ce que je veux vraiment transmettre. Et non, Google ne me déteste pas pour ça. Bien au contraire. Aujourd’hui, écrire avec une IA me permet de produire un contenu plus abouti tout en gardant le contrôle sur chaque mot.

Ce que Google dit vraiment

Google n’interdit pas l’utilisation de l’intelligence artificielle. Ce qu’il condamne, c’est le contenu de mauvaise qualité, qu’il soit généré par une IA ou par un humain.

Les critères essentiels restent les mêmes :
  • Le contenu doit être utile, informatif et pertinent pour le lecteur
  • Il doit être conçu pour des humains, pas pour manipuler les algorithmes
  • Il doit respecter les principes E-E-A-T : Expérience, Expertise, Autorité, Fiabilité

L’IA, en soi, n’est ni un problème, ni une solution magique. C’est un outil ! Et tout dépend de la manière dont on s’en sert. Utilisée avec discernement, écrire avec une IA peut parfaitement s’inscrire dans les bonnes pratiques recommandées par Google.

Pourquoi (et comment) j’écris avec une IA

Soyons clairs : je n’utilise pas l’IA pour me « remplacer ». Je l’utilise pour m’aider à créer mieux, plus efficacement, et surtout, à rester fidèle à ce que j’ai en tête, malgré les obstacles que peuvent représenter mon TDAH et ma dyslexie.

Écrire avec une IA, dans mon cas, c’est avant tout un soutien : un moyen de structurer mes idées, de débloquer ma créativité, et de fluidifier un processus qui me demandait autrefois beaucoup plus d’efforts.

Concrètement, je travaille en plusieurs étapes. Tout commence par les idées. Parfois j’en ai plein, parfois je sèche (rarement, mais ça arrive). Dans les deux cas, je m’appuie sur des GPTs personnalisés que j’ai créés moi-même. Ils me servent de partenaires de réflexion. On discute du thème, de l’angle, du ton. Et souvent, sans me le dire, ils me montrent que mon idée de départ peut être affinée ou réorientée. Et ça, c’est précieux.

Quand je sens qu’un sujet vaut un article, je passe à l’étape suivante : l’élaboration d’un plan. Là encore, je ne laisse pas l’IA tout faire. Je propose, elle complète, je modifie. Il y a un vrai ping-pong. Ensuite, on rédige une première version. Je revois le titre, je relis chaque partie, j’en coupe certaines, j’en enrichis d’autres. Rien n’est figé. C’est vivant, comme un vrai processus créatif.

Et puis je reprends la main sur les finitions : je choisis moi-même les liens à insérer. Parfois je demande un coup de main pour résumer une source, mais c’est moi qui décide ce que je mets, et surtout ce que je ne mets pas. Enfin, je m’occupe des visuels. J’en crée parfois avec l’aide de l’IA, parfois toute seule, selon mes besoins.

Au final, le contenu, c’est le mien. Écrire avec une IA ne m’empêche pas d’avoir une voix unique, bien au contraire. Cela me permet d’aller plus loin, sans me perdre dans des détours inutiles.

L’IA : une aide, pas une triche

Certains se demandent si écrire avec l’IA, ce n’est pas un peu de la triche. Pour moi, la réponse est clairement : non ! Ce que je publie est le fruit d’un vrai travail de fond. Je supervise chaque étape, je valide chaque mot.

Et justement, écrire avec une IA ne signifie pas renoncer à l’effort. Cela signifie écrire autrement, avec plus de souplesse, plus d’appui, mais toujours avec exigence.
Utiliser un assistant comme ChatGPT, ce n’est pas différent d’un correcteur orthographique, d’un brainstorming avec un collègue ou d’un moteur de recherche intelligent. C’est une extension de mes capacités, pas un raccourci malhonnête.


Je ne crois pas à une écriture déshumanisée où les machines remplaceraient les idées. Je crois à une écriture enrichie, où les outils — y compris l’IA — permettent de dépasser certains blocages, de gagner en fluidité, et de produire un contenu plus structuré, plus lisible, et plus régulier.

Alors oui, j’ai choisi d’écrire avec une IA, mais toujours en gardant la main.
Et si Google continue de valoriser la qualité, l’intention et l’originalité, il n’aura aucune raison de me pénaliser.

En toute transparence : Cet article a été rédigé par une humaine (moi) avec l’aide d’un assistant IA. J’ai gardé la main sur chaque étape : sujet, structure, style, relecture, ajouts et visuels. L’IA m’accompagne, mais ne me remplace pas. En même temps, vu le bordel dans ma tête, va falloir qu’elle s’accroche pour me remplacer. 🤣

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